85% des métiers de 2030 n’existent pas encore

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85% des métiers de 2030 n’existent pas encore
85% des métiers de 2030 n’existent pas encore

Selon une étude Dell Technologies et Institute for the Future (IFTF), 85% des métiers de 2030 n’existeraient pas encore. Preuve que l’évolution du travail est plus que jamais d’actualité. Faut-il y voir une menace ou une opportunité ? À La Capsule, on a notre petite idée sur la question 😉

Nouveaux métiers : opportunité ou menace ? 

Une opportunité unique

Avant toute chose, relativisons les chiffres de cette étude : l’évolution des métiers ne va pas changer la face du monde du jour au lendemain. L’humain crée et gère des machines depuis des siècles et la “digitalisation” des services est déjà une réalité à laquelle nous nous adaptons plutôt bien.

Inutile donc de craindre une évolution dans laquelle nous sommes plongés sans même nous en rendre compte. En revanche, il est vrai que chacun a la possibilité de choisir son attitude face à ces changements. Certains resteront passifs, d'autres tenteront d’en tirer le meilleur.

“Without most of us quite noticing when it happened, the web went from being a strange new curiosity to a background condition of everyday life.” Oliver Burkeman, journaliste au Guardian

Quelques pistes pour se démarquer

Partant du principe qu’il est impossible d’anticiper avec précision quels seront les domaines les plus impactés, l’étude de Dell & IFTF a choisi de se concentrer sur la robotique, l’intelligence artificielle, le machine learning, le cloud computing, la réalité virtuelle et la réalité augmentée. En se limitant à ces secteurs, ils ont pu faire ressortir quelques qualités et traits de personnalité qui pourraient bien permettre de se démarquer.

Parmi ceux-ci, on met en avant l’esprit entrepreneurial, qu’ils définissent comme la capacité à faire preuve de créativité et d’agilité pour trouver des solutions et contourner les obstacles. On retrouve également la recherche d'optimisation, notamment à travers l’intégration d'outils légers d’automatisation tant dans sa vie professionnelle que personnelle. Last but not least, les auteurs soulignent l’importance primordiale de ce qu’ils appellent le computational sensemaking. Pour résumer, il s’agit de l’aptitude à donner du sens aux résultats parfois complexes obtenus par un ordinateur.

“This [human-machine partnerships] is a great opportunity for mankind.
By offloading more, we’ll be able to focus on what humanity does best."
Norman Wang, Opaque Media

Apprendre le code, c’est apprendre à s’adapter

Dans ce contexte, le code est une belle occasion à saisir. Concrètement, apprendre à coder est un “plus” évident au moment de s’insérer sur le marché de l’emploi. Les "codeurs" ont ce double avantage : ils ont non seulement des compétences en phase avec les besoins actuels des entreprises mais aussi une mentalité qui facilitera leur adaption aux besoin de demain.

Car les vrais bénéfices se situent au-delà des considérations court-termistes et sont plutôt à chercher du côté des "soft skills". Apprendre à coder, c’est apprendre à s’adapter, se remettre en question et se mettre à jour en permanence. Dans cet environnement, les technologies et les méthodes de travail évoluent vite et c’est entre autres ce qui le rend passionnant !

C’est à la fois une leçon d’humilité et l’acquisition d’un état d’esprit qui pousse à aller toujours de l’avant. Alors, prêt.e à sauter le pas ?

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