Quels sont les salaires DevOps en 2025 ?

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Le DevOps n’est plus une option, c’est une priorité. Entre salaires qui grimpent, missions freelance ultra-recherchées et formations, ce métier hybride attire autant qu’il impressionne. Dans cet article, on décrypte les grilles de rémunération 2025, les compétences qui font la différence, et les parcours de reconversion qui cartonnent. Spoiler : la tech a soif de profils DevOps…

Salaire DevOps : Combien gagne un expert DevOps en 2025 ?

Parmi les nombreux buzzwords qui rythment l'univers de la tech, le terme DevOps est l’un des rares à ne pas avoir perdu de son sens. Ni de son poids sur les fiches de paie. En 2025, cette approche qui lie développement logiciel et opérations ne cesse de gagner en importance au sein des équipes techniques. Et les salaires qui l'accompagnent en disent long sur la valeur stratégique du poste.

Mais au juste, combien gagne un DevOps aujourd'hui ? Que faut-il maîtriser pour prétendre à ces postes en tension ? Et peut-on sérieusement envisager une reconversion dans ce domaine ?

DevOps : bien plus qu’un mot-valise

DevOps, c’est avant tout une culture. Un état d’esprit. Une manière de casser les barrières entre les équipes de développement et celles en charge de la production. L’objectif : déployer plus souvent, plus vite, avec moins de bugs et une meilleure sécurité. Le tout grâce à une panoplie d’outils automatisés — de GitLab à Terraform, en passant par Docker et Kubernetes.

L’ingénieur DevOps est un profil hybride : il connaît le code, comprend l’infrastructure, parle monitoring et pense performance. Un véritable chef d’orchestre technique, souvent invisible, mais toujours indispensable.

Le salaire DevOps en 2025 : panorama complet

En France : des fourchettes qui s’élargissent

  • Débutant (0-2 ans d'expérience) : 38 000 à 45 000 € brut/an
  • Profil confirmé (2-5 ans) : 45 000 à 60 000 € brut/an
  • Senior (5 ans et +) : jusqu’à 80 000 €, voire 90 000 € dans les environnements critiques ou très techniques (banques, scale-ups, télétravail, cabinet de recrutement)

Le salaire moyen d’un ingénieur DevOps débutant est déjà attractif, et grimpe rapidement selon le niveau d’expérience.

Paris vs province : l’écart s’estompe

Paris conserve une longueur d’avance, avec des salaires en moyenne 15 à 25 % plus élevés qu’en région. Mais la montée en puissance du full remote a largement rebattu les cartes. Désormais, un DevOps basé à Toulouse peut prétendre aux mêmes offres d’emploi qu’à La Défense.

À l’international : cap sur le cloud

  • États-Unis : entre 95 000 $ et 135 000 $
  • Canada : autour de 90 000 CAD
  • Royaume-Uni : entre 50 000 £ et 80 000 £
  • Allemagne : entre 60 000 € et 85 000 €

Ces chiffres proviennent des dernières études Glassdoor, Stack Overflow et Puppet (State of DevOps Report 2024).

Un salaire qui reflète la rareté

Pourquoi ces salaires moyens souvent élevés ? Parce qu’un ingénieur DevOps expérimenté coche toutes les cases : du scripting à l’automatisation, en passant par la sécurité et la compréhension métier. Le salaire moyen d’un ingénieur DevOps reflète cette polyvalence rare. Il comprend les enjeux business, sait coder, sait documenter, et sait vulgariser la technique auprès d’un chef de projet ou d’un product manager.

En clair : il est rare. Et comme souvent dans la tech, la rareté paie.

Freelance : le DevOps prend son envol

De plus en plus de DevOps freelances prennent leur envol. Une tendance portée par une forte demande sur le marché, la culture DevOps qui se généralise, et la promesse d’une rémunération nettement revalorisée.

Un profil junior, à peine sorti d’école ou d’un bootcamp structurant, peut espérer 400 € par jour. Un DevOps confirmé, avec quelques projets solides en production, gravit rapidement vers les 550 € / jour. Ce tarif journalier moyen rivalise avec celui d’un consultant SAP, d’un data engineer ou d’un software engineer.

Quant aux profils seniors, capables de sécuriser un pipeline ou d’orchestrer des clusters en pleine nuit, les tarifs peuvent dépasser les 800 € / jour sur des missions critiques (cybersécurité, migration cloud à grande échelle, DevSecOps).

Le full remote joue un rôle déterminant : de nombreux ingénieurs DevOps freelances collaborent avec des entreprises américaines ou canadiennes sans quitter leur domicile. Résultat : des revenus boostés, en devises fortes, et une souplesse dans le choix des projets.

Les certifications cloud (AWS, GCP, Azure), la maîtrise d’outils comme Terraform ou Helm, et l’expérience sur des projets open source renforcent encore la valeur perçue. Un DevOps sénior devient un partenaire clé, recherché par les entreprises qui recrutent dans tous secteurs d’activité.

Monter en compétence, monter en salaire

Il y a mille façons de progresser dans une carrière tech. Mais dans l’univers DevOps, certaines pratiques sont décisives.

Premier levier : les certifications cloud (AWS, Azure, Google Cloud). Un signal fort pour les cabinets de recrutement, qui valorisent les fiches métiers exigeant une compréhension fine du cloud computing.

Deuxième axe : l’open source. Participer à un projet GitHub, publier des scripts utiles, montrer qu’on comprend la logique collaborative du développement moderne.

Troisième pilier : les bons outils. Kubernetes, Terraform, Ansible, Prometheus, Grafana sont devenus incontournables. Un bon ingénieur DevOps jongle avec ces outils comme un artisan sur son établi.

Mais la technique ne suffit pas. La logique DevSecOps impose une vigilance constante : sécurité, qualité de code, documentation claire. L’expertise DevOps inclut aussi la pédagogie : transmettre, présenter des architectures, accompagner un DevOps junior, ou vulgariser pour des data analysts ou des product managers.

Progresser en DevOps, c’est conjuguer pratique, veille, transmission. Et c’est souvent la clé pour faire exploser son salaire annuel brut.

Et si c'était votre tour ? La reconversion DevOps gagne du terrain

Le poste de DevOps attire bien au-delà des ingénieurs systèmes. De nombreux professionnels — parfois sans bagage technique initial — se tournent vers ce métier en tension. Pourquoi ? Parce que le salaire mensuel net y est attractif, la montée en compétence progressive, et la culture DevOps valorisante.

Et les exemples concrets ne manquent pas.

🎤 Témoignage — Julien, de la logistique au DevOps

« J’ai découvert le DevOps un peu par hasard, en lisant un article sur les métiers de la tech. À l’époque, je travaillais dans la logistique. J’aimais l’idée d’optimiser, d’automatiser… mais je ne savais pas par où commencer. »

Julien suit alors un bootcamp intensif en ingénierie DevOps. Dix semaines plus tard, il déploie des pipelines CI/CD et gère des clusters Kubernetes.

« La formation était intense, mais très concrète. On n’apprend pas juste à utiliser des outils, on comprend les enjeux derrière. »

Un an plus tard, Julien est en CDI dans une scale-up tech. Salaire d’arrivée : 65 000 € brut annuel. Et un avenir prometteur dans un secteur d’activité qui recrute.

En résumé

Le DevOps, ce n’est pas seulement un métier bien payé. C’est une voie d’avenir, au cœur des pratiques DevOps modernes. Un rôle où l’ingénieur DevOps devient un acteur stratégique, entre développement, cloud et sécurité.

Et pour celles et ceux qui envisagent une reconversion, c’est aussi un pari pertinent, validé par les salaires observés dans les fiches métiers les plus recherchées.

La Capsule propose un bootcamp intensif pour vous former aux métiers du DevOps et du développement. Envie d'en savoir plus ? Contactez-nous !

Pour aller plus loin

Glassdoor - DevOps Engineer Salaries
State of DevOps 2024 - Puppet
Stack Overflow Developer Survey 2024